Côté placement financier, il est un secteur assez rentable et sûr, c’est celui de l’immobilier d’entreprise. D’une part, l’objectif des locataires est de développer leur affaire, ce qui réduit le « turn-over » et tous les frais et les contraintes qui vont avec. De plus, comme les baux commerciaux protègent bien les propriétaires en cas d’impayés, les locataires sont plus sûrs (il n’est pas du tout de leur intérêt de se voir mis à la porte, et mieux vaut pour eux pouvoir revendre leur fonds de commerce). D’autre part, pour le propriétaire, les frais d’entretien sont moindres que dans le parc résidentiel (pas d’ascenseur pour une boutique en rez-de-chaussée, par exemple). Enfin, on peut facilement diversifier son portefeuille dans ce « marché » et, si le bien est grand, le propriétaire peut, très souvent, répartir les « risques de défaillance » sur plusieurs locataires.
Une boutique, un cabinet ou un lieu de stockage ?
Une première approche de ce marché en distingue trois grands volets aux avantages et inconvénients très différents. Dans le secteur des bureaux, par exemple, on a beaucoup construit, ce qui fait que, dans certains endroits, l’offre est parfois supérieure à la demande. Ceci permet de bien négocier les prix et d’augmenter ainsi la rentabilité de son placement (à condition, bien sûr, d’avoir fait sérieusement évaluer le bien et son emplacement, sur une perspective longue, revente oblige). À noter que c’est surtout du côté des petites surfaces que ce marché est dynamique. Cela dit le marché le plus prisé est celui des boutiques (il faut dire qu’on peut y accéder dès 40.000 euros). Évidemment, dans ce contexte, il faut un vrai savoir-faire de gestion, et le mieux pour louer un local commercial est de s’appuyer sur des pros spécialisés. Et de même d’ailleurs pour estimer un local professionnel avant de le vendre (http://www.perfia.fr/glossaire/estimer-local-commercial/).